Michel Berger
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Article du Journal Le Soleil, de Québec, du mardi 4 Août 1992.
"J'ai perdu non seulement mon meilleur ami, mais aussi mon plus proche collaborateur artistique et
professionnel", de témoigner, hier soir, Luc Plamondon à la suite du décès de Michel Berger. "Le
choc est immense. Je demande le droit au silence. Je sais qu'il sera à mes côtés pour monter
"Starmania" à Londres, en septembre.
"En montant `La légende de Jimmy', en novembre, j'aurai l'impression que c'est de lui qu'il s'agit. Il
avait tellement en commun avec James Dean : cette façon de tout vouloir tout de suite, ce refus total
de vieillir", concluait-il.
Article du Journal Le Soleil, de Québec, du mardi 4 Août 1992.
Puisque Michel Berger laisse après lui le parfum léger et familier d'une chanson, qui supprime jusqu'à
l'odeur de la mort, pourquoi parler du vide de son absence ? À quoi bon demander à ceux qui l'ont
connu à quel point ils se sentent tristes ? Michel Berger a changé d'air, mais on ne le chante pas au
passé, et c'est au plus-que-présent que l'on parle de lui.
Si l'on dit officiellement que Michel Berger a été victime d'une crise cardiaque en jouant au tennis,
dimanche, ce n'est pas le sport, mais le travail qui lui a fait le plus de tort. "J'ai de lui l'image d'un
drogué du travail, d'un workoholic, et c'est surtout là qu'il faut chercher la cause de cette mort subite,
à 44 ans", déclare Francine Chaloult, attachée de presse de beaucoup d'artistes montréalais, dont Luc
Plamondon, coauteur de l'incontournable Starmania.
C'est elle qui m'apprend que ni Plamondon, ni Claude Dubois, ni Martine Saint-Clair, n'ont le coeur à
faire immédiatement des déclarations à la presse. Ces artistes, associés à Starmania, n'auront pas su
que je ne désirais pas leur faire parler de la mort de Michel Berger, mais de sa vie. Dommage. Mais
Francine Chaloult a compris le message.
"Michel Berger était un type sérieux et rangé qui fuyait les mondanités. Il préférait la compagnie de sa
femme, France Gall, et de ses deux enfants. Il ne buvait pas, ne fumait pas. Il travaillait trop et n'avait
pas assez de loisirs. Depuis 20 ans que je le connais, il a toujours été comme ça."
Francine Chaloult a été associée aux débuts québécois du jeune chanteur, dans les années
soixante-dix. C'était avant sa rencontre avec Plamondon et la saga de Starmania, dont la première allait
être donnée à Montréal, en 1978, puis à Paris, l'année suivante.
À propos du nouvel opéra-rock du tandem Berger-Plamondon, La légende de Jimmy, qui a connu
beaucoup moins de succès, l'attachée de presse m'apprend que ce spectacle n'a été que mis sur la
glace, le temps d'une récession, et qu'il devrait être repris à la Place des Arts, en novembre.
Toutes les précisions et suggestions sont les
bienvenues.
Dernières modifications: le 06-04-97.
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