Tu t'enfermes des heures comme un lion dans une
cage,
Dans le fond d'un vieux garage.
Tape et tape des heures tes accords qui dégagent
Tu envoies ton cri de rage.
J'aime, j'aime ta musique de sauvages.
Tu dévoues tes nuits à tes cassettes pirates,
A chercher le son qui frappe.
Tes mots c'est ta vie, ta musique qui éclate,
C'est nos coeurs, nos mains qui battent.
J'aime, j'aime tous tes amours qui rattent.
Voyou, voyou
C'est tellement bien quand tu joues
Qu'on est tous, tous comme des fous.
Tu mets le désordre partout.
Voyou, voyou
C'est tellement beau quand tu joues
Qu'on se fout tous tout d'un coup
De cette vie qui fait de nous
Des voyous.
Danse avec les mots qui sont au fond de nous,
Et la force qu'il y a dessous.
Tape sur nos destins comme on tape sur un clou,
Vas-y, vas-y venge nous.
Même, même si c'est d'la musique c'est tout.
Tu prépares la fête comme on prépare la guerre
Pour exister par pour plaire.
Ta violence refuse tout ce qui est écrit.
On est vivant aujourd'hui.
Et j'aime, j'aime quand la musique le dit.
Voyou, voyou
C'est tellement bien quand tu joues
Qu'on est tous, tous comme des fous.
Tu mets le désordre partout.
Voyou, voyou
Voyou, voyou
C'est tellement beau quand tu joues
Qu'on se fout tous tout d'un coup
De cette vie qui fait de nous
Des voyous.
Joue, joue, joue pour nous.
Tu mets le bonheur partout.
Voyou, voyou.
Joue, joue, joue pour nous.
Tu mets le désordre partout.
Voyou, voyou.
... Joue, joue, joue pour nous.
Tu mets la pagaille partout.
Un soir,
Tu trouveras des brouillons dans leur cachette.
Pour voir,
Tu sortiras les disques de leur pochette.
Notre histoire,
Tu la verras défiler dans ta tête.
Alors chut!,
Pose doucement un doigt devant ta bouche.
Et lutte,
Efface de ta mémoire ces mots qui nous touchent.
Bruttes,
Ces images qui nous plongent dans la solitude.
Ecoute, ce qu'il reste de nous
Immobile et debout,
Une minute de silence.
Ce qu'il reste c'est tout
De ces deux coeurs immenses
Et de cet amour fou.
Et fait quand tu y penses,
En souvenir de nous,
Une minute de silence.
Ecoute passer mes nuits blanches
Dans tes volutes de fumée bleue.
Cette minute de silence
Est pour nous deux.
Ecoute, ce qu'il reste de nous
Immobile et debout,
Cette minute de silence.
Ce qu'il reste c'est tout
De ces deux coeurs immenses
Et de cet amour fou.
Et fait quand tu y penses,
En souvenir de nous,
Une minute de silence.
Tu veux la vie légère légère
Sinon tu prétends que c'est l'enfer
Au fond tu peux pas t'y faire
Tu veux pas d'une vie ordinaire
Tu saurais pas bien quoi en faire
Tu dis que tu préfèrerais te foutre en l'air
Tu dis qu'ailleurs c'est ton affaire
Mais tes amis disent non
Leur regard en dit long
Mais tu y retournes encore
Tu seras jusqu'à ta mort
Incorrigible
Tu as beau toucher le fond
Et nous jurer que non
Malgré tous tes efforts
Tu seras jusqu'à ta mort
Incorrigible
Compte pas sur moi pour la morale
C'est le genre de choses que je fais très mal
J'aime mieux te parler de l'avenir
Si tu veux, j'te joue un morceau
Et si jamais tu trouves ça beau
Ca t'aidera peut-être à t'en sortir
Ca aidera peut-être à t'faire sourire
Mais tes amis disent non
Leur regard en dit long
Mais tu y retournes encore
Tu seras jusqu'à ta mort
Incorrigible
Tu as beau toucher le fond
Et nous jurer que non
Malgré tous tes efforts
Tu seras jusqu'à ta mort
Incorrigible...
Briller comme une étoile filante
C'est l'aventure qui les tente.
Et puis cet étrange pouvoir
Qui s'est glissé dans leur regard.
Vivre plus vite que les autres,
Avoir un pied dans le futur.
Vivre des rêves qui sont les notres.
Et obéir à sa nature,
Puisque rien ne dure, vraiment.
Mais les princes des villes
N'ont pas besoin d'armure
Dans les grandes voitures
Les rêves sont faciles.
Et leurs nuits de vinyl
Sont collées sur les murs.
Mais rien n'est vraiment sûr
Et l'avenir fragile,
Pour les princes des villes.
Des idées bizarres,
Vibrent au rythme des guitares
Des Rock'n'Roll stars.
Qu'on les adore, qu'on les jalouse,
Comme des maîtresses andalouses.
Qu'on leur élève des statues,
Qu'on les affiche dans les rues.
Mais au matin d'un nouveau jour,
Qu'on les piétine, qu'on les insulte,
Qu'on établisse de nouveaux cultes,
Et qu'on les oublie pour toujours,
Puisque rien ne dure, vraiment.
Mais les princes des villes
N'ont pas besoin d'armure
Dans les grandes voitures
Les rêves sont faciles.
Et leurs nuits de vinyl
Sont collées sur les murs.
Mais rien n'est vraiment sûr
Et l'avenir fragile,
Pour les princes des villes.
Des idées bizarres,
Vibrent au rythme des guitares
Des Rock'n'Roll stars.
Des rêves et des mots
Vibrent au rythme des pianos
Du Rock'n'Roll show.
Des idées bizarres,
Vibrent au rythme des guitares
Des Rock'n'Roll stars.
Des rêves et des mots
Vibrent au rythme des pianos
Du Rock'n'Roll show.
...
On se regarde tous avec indifférence
En chiens de faïence.
Si on se rapproche, si par hasard on danse
C'est comme une défaillence.
Mais moi,
Tu vois,
J'ai toi.
Tu es ma lumière du jour.
Tu es mon ultime recours.
Et je t'appèle au secours
Perdu dans la nuit qui m'entoure.
Et comment vivre dans un trou noir?
Moi j'ai besoin d'y voir.
Tu es ma lumière du jour.
Tu es mon ultime amour.
Si je t'appèle, tu accours.
Tu es mon premier secours,
Ma lumière du jour.
Et moi,
Tu vois,
J'ai toi.
Tu es ma lumière du jour.
Tu es mon ultime recours.
Et si le poids se fait trop lourd,
J'appèle ton nom à mon secours.
Lumière du jour.
Ma lumière du jour.
Sur la scène, dans les rues,
Tout au long de la nuit,
Comme un rodeur dans ma vie,
Mes envies deviennent des paris,
Comme les voleurs, mais
Pour quelques instants,
J'existe vraiment.
Le monde porte en lui
Sa propre raison d'être.
Je me demande souvent,
Je me demande encore,
Si c'est bien ici que je devais naître.
Squatter,
Je me sens toujours venu d'ailleurs.
Squatter,
Ma seule vraie maison est dans mon coeur.
Toutes mes images d'hier,
Tous mes amours amèrs,
Sont mon seul trésor, ma ville, mon univers.
Squatter,
C'est la musique ma Terre.
Tout changer sur ce domino,
Sur ce piano.
Effacer, tous ces jolis mots
Qui nous tiennent chauds, mais
Pour quelques instants,
J'existe vraiment.
Le monde est un ami
Et moi je suis mon maître.
Et quand le jour se lève,
Je demande à mon rève
Si c'est bien ici
Que je devrais être.
Squatter,
Je me sens toujours venu d'ailleurs.
Squatter,
Comme un involontaire voyageur.
Et tous mes souv'nirs d'hier,
Tous les mots de mon frère
Sont mon seul trésor,
Ma ville et ma lumière.
Squatter, c'est la musique ma Terre.
Squatter,
Je me sens toujours venu d'ailleurs.
Squatter,
Ma seule vraie maison est dans mon coeur.
Et toutes les images d'hier,
Tous mes amours amèrs,
Sont mon seul trésor, ma ville, mon univers.
Squatter,
C'est la musique ma Terre.
C'est ma...
Vie.